Parlons politique alimentaire au Sommet sur le progrès de l'Institut Broadbent
À ce même événement l’an dernier, le RAD a facilité les discussions autour d’une politique alimentaire pancanadienne qui ont alimenté la campagne Je mange donc je vote. Cette campagne, centrée sur le besoin pour une politique alimentaire nationale, a mené à l’annonce de l’implantation d’une telle réglementation dans la lettre de mandat au Ministre de l’agriculture.
Cette année, nous voulions examiner les différentes avenues devant être incluses dans une politique alimentaire pancanadienne.
Thématiques abordées durant le Sommet sur le Progrès
- Revenu minimum garanti;
- Comité sur une politique alimentaire pancanadienne;
- Logement abordable et sécurité alimentaire;
- Déterminants sociaux de la santé;
- Implantation d’une politique alimentaire démocratique;
- Renouvellement des fermes et transition;
- Alimentation locale et durable;
- Sécurité alimentaire autochtone;
- Saine alimentation scolaire;
- Plaidoyer organismes à but non lucratif et Agence du revenu du Canada;
- Engagement des jeunes;
- Les véritables politiques en alimentation;
- Changements climatiques;
- Insécurité alimentaire internationale;
- Droits des travailleurs.
Pour plus d’informations concernant cette séance, veuillez consulter l’article publié sur The Western Producer (lien anglais).
Un merci particulier à Rachel Gray (The Stop Community Food Centre), Meg McCallum (Centertown Citizens Ottawa Corporation), Cody Sharpe (Upstream), Peter Andree (Carleton University), Geneviève Grossenbacher (USC Canada), Moe Garahan (Just Food Ottawa), Jonathan Chin-Fook (University of Ottawa), Rebecca Blaikie (Nouveau parti démocratique), Avi Lewis (Journaliste et réalisateur), Jared Klassen (Canadian Foodgrains Bank) et Pat Thompson (Fondation Atkinson) pour avoir suscité des débats fructueux.
Extraits de l’article du Western Producer
"- Certains ont parlé de leur pouce vert en partageant des histoires à propos de faire pousser des aliments sur leurs balcons, sur les toits d’appartements et dans les jardins communautaires.
- Plusieurs ont défendu avec ardeur l’alimentation locale avec un préférence pour les produits biologiques issus d’agriculture à petite échelle, bien que plusieurs reconnaissent les enjeux géographiques et saisonniers au Canada.
- « Pensez-y. Si nous adoptons un régime local, nous ne mangerions plus jamais d’oranges. », rappelait un homme.
- Jusqu’à présent, l’inquiétude la plus probante concerne l’accès à une alimentation abordable et santé, de laquelle nous pouvons retirer plusieurs définitions.
- Plusieurs personnes dans la salle ont partagé des histoires concernant des individus, même avec des revenus fixes, incapables d’acheter de la nourriture.
- Une femme de Terre-Neuve a dit au groupe qu’elle voit, de manière routinière, des personnes âgées et de jeunes parents scruter les étagères des supermarchés à la recherche des aliments les plus abordables disponibles, « pendant qu’ils regardent longuement les produits frais qu’ils ne peuvent se permettre. »
- « Je vois fréquemment des gens choisir des produits, les regarder et les remettre sur l’étagère en sachant simplement qu’ils ne peuvent se le permettre. » ajoute-t-elle, avec plusieurs hochements de tête en signe d’approbation.
- Plusieurs ont insisté qu’il était plus que temps, pour le Canada, de se doter d’un programme national d’alimentation scolaire qui assurerait ainsi l’accès à des déjeuners et des dîners santé pour l’ensemble des élèves canadiens.
- Le programme, soutenu par le Réseau pour une alimentation durable depuis plusieurs années, assurerait l’accès à des aliments sains et la connaissance appropriée sur la préparation d’une alimentation santé."
- Identifiez-vous pour poster des commentaires