Le garde-manger des Québécois continue de ratatiner
L’agriculture a en effet perdu 2 205 hectares (ha) au bénéfice d’autres usages (résidentiel, commercial, industriel, etc.), selon le plus récent rapport de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ). En théorie, une partie de ces superficies pourrait revenir en agriculture, mais rien ne le prouve. À cela s’ajoutent environ 1 200 ha exclus définitivement de la zone verte, dont près du tiers pour agrandir les périmètres d’urbanisation des municipalités. Au total, c’est donc 3 405 ha qui sont soustraits à l’agriculture en ces heures où la souveraineté alimentaire se trouve à l’honneur.